8h00 : Réveil, et oui, aujourd’hui c’est « grasse mat’ », dernière petite douche, et hop direction le petit déjeuner servi comme la veille sous les tentes berbères.
9h00 : tout est rangé mais une question se pause : Comment va-t-on sortir ? Et oui nous nous sommes installés mais nous avons été quelque peu, encerclé par des tentes et des 4l (c’est un peu le cas de tout le monde). Bon alors, on va toquer aux tentes pour pouvoir dégager le passage. Ouf c’est bon, ce n’est pas le chemin le plus cours mais on fait comme on peut.
9h 30, c’est parti ! Copilote au volant et pilote à la boussole (il faut bien inverser de temps en temps). Le temps est magnifique et il fait déjà super chaud.
Aujourd’hui l’orientation est assez difficile car il y a beaucoup de changement de cap. Nous roulons et pour le moment tout va bien ; nous sommes avec 3 autres 4l ; nous continuons notre chemin, quand tout d’un coup ; nous voyons des voitures revenir en sens inverse.
Apparemment ce n’est pas le bon cap, car le puits à visé est ici. On se replace bien alors sur le road-book et on prend le cap qui nous semble être le bon. Au loin, en haut d’une colline de cailloux quelques 4l ; nous allons dans leurs directions. Nous sommes environs 7, 8 voitures. Certains pensent ne pas être dans la bonne direction. Allé hop, on sort la carte, bon et bien non, cela m’a l’air d’être bon ; continuons. Nous, on suit notre cap, nous embarquons avec nous 3 autres 4l.
Nous roulons, vingt minutes plus tard, nous voyons de la poussière au loin, ça, ça sent la 4L !
On continu de suivre le road book, tiens c’est bizarre il y a beaucoup de sable par ici, à en croire le road-book nous sommes au début des bacs à sables. Bon bah, comme d’habitude, fond de première, ventilos en marche forcée et dès que possible on passe la deuxième. Bon, il ne faut pas pour autant quitter le road-book des yeux car les changements de cap nous permettent d’éviter des zones très « molles ». Bon sinon au passage on se prend toutes les herbes hautes et buissons du coin qui nous arrachent les fixations du câble de frein à main.
13h30, nous avons passé la moitié des bacs à sables et nous en profitons pour faire une petite pause et rattacher comme on peut, les câbles qui pendent sous le châssis.
14h00 c’est reparti, il ne faut pas trainer car personne n’est à l’abri d’un souci technique ou d’une erreur de cap. On prend son élan et on passe la deuxième partie du bac à sable avec succès. L’équipage qui nous suit, lui à décider d’y rester apparemment un peu plus longtemps. Une fois sorti du bac, nous nous arrêtons pour aller les aider.
On loin nous voyons, le deuxième check-point secret, nous y passons. C’est rassurant! Au moins nous sommes sur la bonne route! Bon alors que dit le road-book : roulez en direction de la porte bleue. Bon et bien comment dire, en plein désert les portes sont rares mais alors bleue en plus… Nous décidons de rouler en direction d’un village, il doit surement y avoir une porte bleue ?? Au final nous, nous retrouvons dans leurs parcelles de champs. Bon et bien demi-tour. Après quelques kilomètres d’hésitation nous suivons un cap que nous pensons juste. Au loin nous voyons des 4l revenir, arrivée à notre niveau, ces dernières nous disent que ce n’est pas le bon chemin. Nous sommes un peu hésitant, nous regardons autour de nous et que voyons nous? la porte bleue, enfin bleue, de loin elle fait blanche et encore, faut-il qu’elle soit fermée pour la voir…
Bon nous, on continu dans cette direction. Une vingtaine de kilomètre plus loin, nous recroisons une 4L la roue en l’air. Nous nous arrêtons pour savoir si ils ont besoins d’un coup de main. Au final, nous leurs vendrons une roue, car il venait de crever leurs 3ème roue de secours…. Bon et bien courage les gars, en espérant que celle là soit la bonne J
16h30, nous finissons par quitter la piste progressivement pour retrouver un semblant de route qui nous mènera jusqu’au bivouac.
17h00, arrivée au bivouac, nous sommes dans les 100 premières voitures à être arrivée, comme d’habitude, premier réflexe, le plein d’essence. Pendant que j’attends, pour remplir notre jerrican, Emilien regarde notre petit soucis de réservoir, car il semblerait que ce dernier fuirait. Au final, rien de grave, il ne s’agit que d’une fuite au niveau du tube qui descend au réservoir.
Une fois la corvée de l’essence terminée, nous soulevons la voiture pour refixer les câbles de frein à main.
17h30 : MALHEURE!!!! Nous nous apercevons que notre support de suspension est cassé.
Ni, une, ni, deux, direction le PC mécanique, pendant qu’il n’y a pas encore trop de monde.
Juste à coté de nous, un équipage, a le même problème et pour ce qui est de la voiture de devant, cette dernière a fait le grand chelem, elle a fait les 4 !!!!
Nous commençons, à préparer la voiture pour faciliter le travail des mécanos.
19h00, toujours rien, la première voiture prend beaucoup de temps et les mécanos sont sans arrêt interrompu par des demandes d’autres équipages plus ou moins vitales.
20h00, toujours rien? Bon bah ! Apéro ! A la roue de Pumbi.
20h30, voilà, voilà, voilà, toujours rien…. Ça commence à être long.
21h00, on commence à s’occuper de la voiture qui a cassée les 4 supports. Pour notre part, on se relais, on va voir les autres équipages pour savoir si l’on peut les aider ou si ils ont besoins de certaines pièces ou outils.
23h00, la première voiture est à moitié finie et le gros poste à souder vient de rendre l’âme. Il ne reste donc plus qu’un poste à souder pour la dizaine de voiture qui attend son tour….
0h45, l’équipage qui est à coté de nous est enfin pris en charge.
1h45, bon et bien les gars bonne nuit, nous c’est notre tour ! Enfin !!!!! Pendant que le mécano ressoude notre support, nous nous rendons compte que notre amortisseur est bloqué et que ce dernier est la cause de la casse. Résultat, petit conseil, ne mettez pas des fortunes dans des amortos dit « spéciale pistes » au final ils se bloquent et voilà le résultat, préférés plutôt une bonne paire de « pompe à vélo ».
2h30, le support est réparé, mais il faut maintenant trouver une nouvelle paire d’amortisseurs. Pas si simple à 2h du matin en plein milieu du désert. On va au camion mécanique et on nous dit qu’un marocain est juste à coté et qu’il vend des pièces.
Heureusement pour nous, nous avons eu la dernière paire d’amortisseurs qu’il restait. A mon avis ce soir là, il a bien rentabilisé son petit business. Car vu le nombre de personne qui recherchait des pièces, il a du repartir la camionnette vide de pièces mais les poches pleines d’argents !
2h45 : c’est bon, on a nos nouveaux amortisseurs il n’y a plus cas les remplacer. Pour ce qui est du premier, pas trop de souci, car il a été retiré quand le support était cassé. Pour le deuxième, c’est une autre paire de manche, s’agissant d’amortisseur à gaz, super dur à compresser, il nous a fallu l’aide de trois criques et d’une chandelle (un crique et une chandelle pour soulever la voiture, un crique pour soulever le bras arrière et un crique pour dégager l’amortisseur) pour en venir à bout, après plus de 30 minutes d’acharnement !
4h00, c’est bon, Pumbi est sur ces 4 roues !!!! Maintenant, direction LE SAC DE COUCHAGE !!!!!!!!!!!!!!!!!
La nuit va être très, très courte !